23.08.2024 Discours de lancement de campagne

Eric Goffart, Echevin à Charleroi, Tête de liste à la commune

Chers candidats,

Chères familles de candidats,

Chers mandataires des communes voisines, 

Chers journalistes,

Chers amis,

Chers Carolos,

 

Bonjour à toutes et à tous,

Je vous remercie vivement de nous avoir rejoint au Centre de délassement de Marcinelle pour notre soirée de lancement de campagne. 

Si vous nous avez rejoints ici ce soir, c’est pour faire la connaissance de nos 59 candidats aux élections communales et provinciales, pour échanger et discuter avec eux.

Et je vais céder la parole dans un instant à Félicien qui va vous présenter en un temps record les 59 personnes qui ont décidé de s’engager à nos côtés, avec tout leur enthousiasme. 

Un véritable tour de force.

Recruter près de 60 candidats, c’est un travail énorme.

Un travail extraordinaire mené avec mon entourage personnel et mon équipe politique au cours des derniers mois, qui nous a amené à rencontrer des centaines de personnes, pour leur parler dans le détail de notre projet. 

Rendez-vous compte.

Le 9 juin dernier, notre mouvement, Les Engagés, a connu une victoire sans précédent. 

Elle nous a permis de faire jeu égal avec des formations jadis beaucoup plus importantes que nous, au niveau du Parlement de Wallonie et du Parlement fédéral.

Le 13 octobre prochain, nous tenterons de rééditer cette performance à l’échelle de Charleroi, en gagnant un maximum de sièges au sein du Conseil communal de Charleroi et du Conseil provincial du Hainaut.

Pour y parvenir, nous avons entamé la préparation de notre projet dans le droit fil de la construction de C+, en 2018, et des Engagés, en 2022. 

Au cours de la présente mandature communale, des mandataires issus de différentes formations politiques, de gauche comme de droite, nous ont rejoints avec leur crédibilité, leur popularité et leur légitimité d’élus au Conseil communal de Charleroi.

Nous avons également, en cours de mandature, désigné un nouveau Chef de groupe pour porter la parole de notre mouvement au sein du Conseil communal de Charleroi et il s’est, depuis, imposé comme l’un des conseillers communaux les plus respectés de notre ville. 

Enfin, nous ne venons pas de nulle part, et nous pouvons compter sur d’anciens et fidèles mandataires, d’une fiabilité totale. A ce titre, notre représentant au sein du Conseil de l’Action sociale a accepté de mettre son endurance de marathonien au service de notre projet. 

Nos mandataires sortants, Tanguy, Manon, Brahim et Mohamed ont bouclé, au cours des six dernières années, une mandature communale sérieuse, vigilante, proactive et déterminée dans les assemblées. 

Ils ont porté haut nos couleurs grâce à un travail remarquable qui mérite vraiment d’être salué, et je vous demande de les applaudir chaleureusement. 

Merci à vous et bravo.

Comme vous le verrez dans un instant, notre équipe sortante s’est mobilisée pour constituer le socle du projet politique renouvelé que nous vous présentons aujourd’hui, et que nous soumettrons au suffrage de nos concitoyens dans 51 jours.

Parce que oui, en démocratie, et c’est salutaire, la durée limitée des mandatures nous impose de nous remettre en question et de régénérer notre projet politique.

Comme il y a six ans, nous avons donc choisi d’ouvrir les portes et les fenêtres de notre mouvement à de nouvelles personnalités, à de nouvelles idées.

Parce qu’en six ans, le monde a profondément changé. 

La traversée de l’épidémie de Covid-19 a laissé des traces durables dans le corps et dans l’esprit de très nombreuses personnes. 

Elle a bouleversé nos modes de vie. Elle nous a contraints à nous remettre en question.

Elle nous a amenés à prendre conscience du rôle majeur que doivent occuper les politiques de santé publique au cœur de notre action politique. 

Au cours des prochaines années, nous veillerons à ce que chaque décision prise par les pouvoirs publics à l’échelle communale et à l’échelle provinciale puisse anticiper et prendre en considération l’impact qu’elles auront sur la santé des Carolos.

En termes de gestion des crises également, nous avons beaucoup appris de cet épisode du Covid-19. 

L’échelon communal c’est l’échelon fondamental, celui qui emporte la confiance des citoyens. 

Celui que les citoyens connaissent le mieux. Celui qui doit rassurer.

Et parmi les mandataires politiques, ceux qui inspirent souvent le plus confiance à la population, selon les enquêtes d’opinion, ce sont les mandataires locaux. 

Il est donc indispensable que nous nous tenions prêts, sérieux et responsables, face aux nouvelles crises qui pourraient nous atteindre à l’avenir. 

Crises sanitaires, environnementales, énergétiques ou géopolitiques. 

L’expérience des six dernières années nous a malheureusement montré que ces risques n’étaient pas que théoriques.

Même si elle se déroule à l’échelle locale, la politique communale est une affaire sérieuse, et elle doit compter sur des mandataires crédibles et fiables. 

Toutes les formations politiques doivent intégrer cette donnée au moment du choix de leurs chefs de file. 

On ne confie pas la sécurité, les situations de crise ou d’impérieuse nécessité à n’importe qui.

Je vous remercie infiniment pour la confiance que vous m’accordez à ce titre. 

Ce soutien m’honore vraiment et je saurai m’en montrer digne.

Au plan de la sécurité précisément, si les chiffres objectifs de la sécurité démontrent que la situation réelle d’insécurité est comparable aux autres grandes villes du pays, le sentiment d’insécurité lui est réel, et il représente une des premières préoccupations de nos concitoyens.

La lutte contre la toxicomanie et les trafics de drogue en particulier est très difficile à gérer. 

Elle l’est à l’échelle nationale, elle représente un défi majeur pour notre ville, et en particulier pour rendre l’attractivité du centre ville, aujourd’hui attaqué de toutes parts par les dealers. 

On ne peut faire face à ce fléau sans une meilleure collaboration avec le monde judiciaire et les autorités policières.

Au plan de la sécurité routière, la vitesse dans les quartiers génère un sentiment d’insécurité très important que les Carolos subissent chaque jour. 

C’est par une meilleure écoute des spécialistes de la zone de police locale que nous améliorerons les choses, concrètement, sur le terrain.

Comme il y a six ans, les citoyens se plaignent d’abord et avant tout de ne pas connaître leur agent de quartier.

C’est la première chose qu’ils nous disent quand on évoque notre zone de police.

Au cours de la campagne à venir, tous les partis vont exiger un refinancement de la police, qui est bien nécessaire. 

Mais au-delà de ce financement, il est indispensable de recréer du lien entre la police de proximité, les quartiers et leurs habitants. C’est du management.

Cela passe d’abord et avant tout par une politique de renforcement du lien entre la police de proximité et la hiérarchie policière de nos agents, que ce soit au niveau de la zone de police ou au niveau politique. 

Les responsables politiques de la ville de Charleroi et les agents de terrain doivent bien se connaître et se comprendre pour agir efficacement, ensemble.

L’amélioration de la sécurité à Charleroi, et la lutte contre la grande criminalité sur notre territoire doivent avoir un impact positif pour tout notre bassin de vie.

L’impact positif des succès carolos sur tout notre bassin de vie se manifeste d’ailleurs dans de très nombreux autres secteurs que la sécurité.

C’est le cas, au plan de la culture, avec des institutions phares, comme le PBA, l’Eden ou le BPS22, dans le domaine du sport du sport avec notre futur champion, le Sporting de Charleroi, et tous les autres clubs de haut niveau que nous accueillons.

C’est le cas en termes d’accès au logement, avec la Sambrienne, et avec toutes les institutions comme le CPAS qui composent le Relais social de Charleroi et déchargent de nombreuses communes avoisinantes d’un poids financier très lourd.

Charleroi est la locomotive du pays de Charleroi.

Si Charleroi va bien, le pays de Charleroi va mieux.

Si Charleroi rame, c’est tout le pays de Charleroi qui menace de couler.

Charleroi est solidaire de son bassin de vie. Il est indispensable que le bassin de vie, et la Wallonie, soient solidaires de Charleroi.

Si l’on veut que Charleroi continue à jouer ce rôle de locomotive régionale, il faut donner à Charleroi les moyens des ambitions wallonnes et réformer le fonds des communes pour qu’elle puisse, comme Liège, Mons et Namur, continuer à porter le lourd sac à dos qu’on lui demande de porter.

Sur toutes les thématiques que je viens d’évoquer, nous avons construit, avec les équipes qui vous seront bientôt présentées, depuis des mois, un projet qui vous sera bientôt dévoilé sous forme de livret programmatique.

Comme il y a six ans, nous avons rassemblé sur nos listes des personnalités issues d’horizons très différents pour construire ensemble un projet ambitieux et innovant, sérieux et réaliste, un projet par les Carolos, pour les Carolos.

Un projet équilibré qui est porté par une équipe qui incarne Charleroi dans toute sa diversité.

Dans quelques instants, se tiendront devant vous la plupart des membres de cette équipe.

Je voudrais leur adresser quelques mots.

 

Chers candidats, je vous remercie infiniment d’avoir accepté de mettre votre nom, votre image, votre crédibilité, au service de ce projet collectif pour Charleroi, le seul cap que nous suivons.

La plupart d’entre vous participeront à cette occasion à leur première campagne. Je leur souhaite une campagne riche de découvertes, de rencontres, de sourires et d’amitiés.

Dans 51 jours, lorsque nous fêterons notre résultat, je suis certain que je retrouverai, face à moi, un groupe ravi d’avoir pris la route à nos côtés.

J’ai toute confiance dans votre capacité à faire campagne dans vos entourages, dans vos milieux professionnels, parmi vos connaissances, dans vos familles. 

Soyez vous-mêmes, et tout ira bien.

À propos des familles, justement. 

J’adresse un merci du fond du cœur à toutes les familles qui ont accepté que leur conjoint, leur parent, leur enfant, leur neveu ou leur nièce, se lance dans cette aventure.

Merci à Barbara, pour qui c’est la campagne électorale toute l’année. 

Demandez-lui, c’est exigeant. 

Merci Barbara pour ton soutien permanent et inconditionnel. 

Merci à toutes les familles pour le soutien que vous apporterez à votre candidat familial.

Nous, Les Engagés, nous entrons dans le débat public avec la volonté de mener une campagne de rassemblement, une campagne sérieuse, convaincante.

Nous nous démarquerons du populisme, des attaques, des invectives. 

Notre campagne sera marquée par le respect. 

Le respect du cadre démocratique dans lequel nous évoluons. 

Le respect des adversaires politiques qui seront peut-être nos partenaires de demain pour travailler ensemble à un avenir meilleur pour Charleroi.

C’est d’ailleurs parce qu’il est un acteur qui inspire le respect à l’ensemble de la classe politique nationale que Maxime Prévot vient d’être nommé aujourd’hui, médiateur, par le Roi. 

Pour ramener l’ensemble des acteurs à la raison, et réussir à former un gouvernement fédéral.

Cette notion de respect, nous l’incarnerons au cours de la campagne également parce que nous considérons qu’il faut un retour du respect dans notre société. 

Le respect du cadre de vie qui est le nôtre et qui est aujourd’hui victime de phénomènes d’incivisme et de délinquance environnementale inacceptables face auxquels une répression plus ferme s’impose.

Le respect de certaines figures d’autorité, qu’il s’agisse des forces de l’ordre mais aussi des enseignants dans nos écoles. 

L’éducation et l’enseignement sont le cœur et la base de notre société. 

Une grande partie de nos candidats sont aujourd’hui étudiants, enseignants, directeurs d’établissement, tous issus du monde de l’éducation. 

C’est un signe qui ne trompe pas. Nous voulons être le mouvement qui investit le plus dans l’éducation et dans l’enseignement, parce que c’est le pilier central de notre société.

Enfin, en termes de respect, nous en appelons tout simplement, mais avec force, au respect de Charleroi.

Le respect par les Carolos de la ville dans laquelle ils vivent.

On entend partout, jusque dans les travées du Sporting, les gens chanter “Fier d’être Carolo !”.

Etre fier d’être Carolo, c’est aussi être fier de vivre dans un environnement propre, entretenu, respecté.

En termes de propreté, et de respect du cadre de vie, les Carolos n’ont aucune excuse. La propreté, c’est d’ailleurs, le début de la sécurité.

On peut traverser des difficultés de tous ordres. Au plan économique, au plan social, au plan de la santé.

Mais choisir de vivre dans la crasse, c’est inexcusable.

A ce sujet, nous nous battrons pour une application rigoureuse des sanctions administratives communales et de la réglementation environnementale. 

Vous pouvez compter sur moi.

Nous nous battrons pour que les Carolos respectent Charleroi, mais nous nous battrons également pour que les non-Carolos respectent Charleroi.

On a de l’humour à Charleroi. Et on est les premiers à rigoler des sketches de Fabrizzio dans le Grand Cactus.

Mais notre sens de l’humour s’arrête là où commence le mépris.

Nous les Carolos, nous voulons nous battre pour faire de Charleroi, une ville meilleure.

Une ville qui rassemble et qui unit dans la diversité. Une ville qui inspire le respect.

Nous, Les Engagés pour Charleroi, nous avons décidé de nous rassembler pour proposer à nos concitoyens un projet solide et ambitieux.

Nous, Les Engagés pour Charleroi, nous avons décidé de faire de Charleroi notre premier choix.

Depuis douze ans, au sein du Collège communal, j’ai décidé de m’investir pleinement et exclusivement pour Charleroi.

Ce n’est pas un choix par défaut, ce n’est pas une solution de repli, ce n’est pas un plan B. 

Charleroi, c’est mon premier choix !

Charleroi, j’y crois !

Merci à tous et bonne campagne !