Tanguy Luambua
Bilan Conseiller Communal Tanguy Luambua
2020-2024
Table des matières
- Introduction
- Qui suis-je ?
- Un conseiller communal, c’est quoi ?
- Et ça gagne combien, un conseiller communal ?
- Mon action au sein du conseil
- Et demain ?
Introduction
Bonjour à tous et à toutes,
Depuis de nombreuses années, je m’engage pour une ville dans laquelle je crois : Charleroi.
J’ai eu 18 ans en 2005, année des « affaires » de corruption à Charleroi. Quand je suis arrivé à l’université et que je disais aux gens que je venais de Charleroi, souvent la réponse fusait : « Et ça va ? ». Cela n’a fait que renforcer mon identité carolo, contribuant à l’envie de revenir vivre et travailler à Charleroi.
Une ville et ses 55 quartiers confrontés à des difficultés réelles mais aussi pleine d’opportunités, riche de la chaleur des Carolos et qui vaut bien la peine que l’on s’y implique.
Mon engagement a pu prendre différentes formes mais je voulais avec ce document pouvoir livrer une vue sur mon implication en tant que conseiller communal.
Suites aux élections de 2018 avec le groupe C+, j’ai d’abord été désigné conseiller de l’action sociale, avant de prêter serment comme conseiller communal le 31/08/2020.
Au fil de ces quelques pages, apprenez-en un peu plus sur qui je suis, le rôle d’un conseiller communal, abordons en toute transparence la question du revenu d’un conseiller, revenons sur les thématiques et questions que j’ai portées au Conseil durant ces 4 années, avant d’envisager la suite.
Bonne lecture !
Qui suis-je ?
J’ai 36 ans. J’habite à Ransart, je suis marié et heureux papa de 2 petits garçons (4 ans et demi et 1 an et demi). Originaire de Farciennes, j’ai terminé mes études secondaires à Charleroi en 2005.
Après un passage en médecine à Namur, je me suis orienté vers le droit à l’Université de Louvain-la-Neuve. En même temps que mon master en droit, j’ai réalisé également un master en science politique. Durant cette période, je me suis impliqué tant dans l’animation d’évènements festifs que dans l’organisation de l’université, d’associations étudiantes, de camps scouts,… Mon parcours académique a été ponctué par un Erasmus Belgica à Anvers.
J’ai participé encore des années plus tard à la première promotion du certificat en micro-économie de la compétitivité, une collaboration entre Harvard et l’ULB à Charleroi.
Ayant envie de revenir m’investir dans notre région, en 2013, j’ai prêté serment comme avocat au Barreau de Charleroi. J’y exerce depuis au sein d’un cabinet généraliste réputé pour son engagement social. Je pratique le droit pénal, le droit de la circulation routière, gère des conflits entre propriétaires et locataires,… En tant qu’avocat, j’ai notamment obtenu la condamnation de l’État belge en 2022 pour son traitement d’une personne malade mentale retenue en détention injustement.
Au niveau politique, suite à mes contacts avec l’Echevin Éric Goffart, j’ai adhéré et participé en 2018 au lancement d’un mouvement citoyen à Charleroi : C+, avec lequel je me suis présenté aux élections d’octobre de la même année. Suite aux élections, j’ai d’abord été nommé comme conseiller au CPAS de Charleroi, un mandat passionnant au plus près de l’action sociale pour les citoyens dans une période où il a fallu gérer la crise du coronavirus et tout faire pour permettre la continuité des services. Ne souhaitant pas cumuler les deux, j’ai renoncé à ce mandat au moment de prêter serment comme conseiller communal en août 2020 et de devenir chef de groupe en 2023.
Candidat aux élections régionales en 2019 pour le cdH, j’ai été parmi les nombreuses personnes qui ont participé à la dynamique qui a vu l’émergence du mouvement Les Engagés.
Fin 2021, je suis devenu, en parallèle de mon travail d’avocat, attaché parlementaire au Parlement fédéral où je traite des matières relatives à la justice. J’ai eu l’opportunité, parmi de nombreuses autres personnes, de contribuer à l’écriture du programme des Engagés, programme que j’ai particulièrement défendu aux élections fédérales de cette année. J’ai la chance de participer actuellement aux négociations en vue de la création d’un gouvernement fédéral.
Bénévole à l’époque pour les apéros Charleroi Wake Up, j’ai été longtemps impliqué dans notre région pour une ASBL d’école de devoirs et d’insertion socio-culturelle, et je participe toujours actuellement au PO d’une école d’enseignement spécialisé.
Pour les élections communales, je serai 3ème sur notre liste Les Engagés qui est remplie de candidats talentueux et motivés pour améliorer notre ville !
Un conseiller communal, c’est quoi ?
Le Conseil communal de Charleroi rassemble 51 conseillers.
Ceux-ci sont élus tous les 6 ans. Le Conseil se réunit au moins dix fois par an, c’est un peu le « Parlement » de la commune, il est chargé de régler les matières d’intérêts communal et les matières d’intérêts général qui lui sont confiées.
On peut y retrouver des décisions relatives aux voiries, à la nature en ville, à la propreté, aux bâtiments, à la mobilité, au sport, à la culture, au patrimoine, au folklore, à l’état civil, au logement, aux finances, aux crèches, à l’enseignement communal, …
Lors de chaque Conseil, il y a une partie publique débattue devant tous et une partie à huis clos qui concerne les décisions relatives au personnel communal (enseignants, policiers, employés à la commune,…).
Lors du Conseil communal de Charleroi, un ensemble de points (rien que l’ordre du jour fait régulièrement une septantaine de pages) sont débattus et votés. La majorité des Conseils durent entre 4h et 6h, une fois par mois, le lundi soir.
Vu les nombreux points, il y a un deuxième type de réunion : les commissions, qui permettent de préparer, par thématiques, le Conseil, la semaine qui précède celui-ci.
La durée des commissions varie en fonction des thématiques. La plupart durent environ une heure, mais cette durée peut parfois être plus courte s’il y a moins de points à l’ordre du jour. Les différents groupes politiques désignent des représentants dans les 5 commissions. Cela a pu varier pendant la mandature, mais à l’heure actuelle, je suis désigné comme membre de la commission 2, principalement relative aux travaux et à la mobilité. Le Conseil, lui, rassemble l’intégralité des 51 conseillers.
Parmi les conseillers communaux sont désignés les Echevins (Eric Goffart remplit ce rôle pour notre groupe) et le Bourgmestre, qui forment le Collège communal. Ils sont en quelques sortes l’exécutif, « les Ministres » de la commune. Aidés de différents employés formant leur cabinet, ils instruisent et exécutent les décisions du Conseil, assurant de manière quotidienne la gestion des projets politiques de la commune en collaboration avec l’administration communale.
Chaque conseiller peut proposer l’inscription de points à l’ordre du jour et, à Charleroi, le Conseil s’ouvre généralement par des questions posées par les conseillers aux membres du Collège. On retrouve des questions orales (les interventions), des questions d’actualité et des questions écrites.
Le Conseil communal est public, celui de Charleroi est également diffusé sur Youtube et l’ensemble des points peut être retrouvé en ligne sur le site deliberations.be.
Chaque parti politique désigne un chef de groupe. Celui-ci participe à un « bureau » qui, via deux réunions, prépare l’organisation en amont du Conseil. Le travail et les interventions sont partagées au sein du groupe et chaque conseiller peut s’exprimer, mais le chef de groupe opère souvent comme « porte-parole » de son groupe lors des débats qui animent le Conseil.
Outre le moment du Conseil, chaque conseiller à Charleroi peut aussi agir en tant qu’officier d’état civil en célébrant les mariages dans la commune, et il est convié à des cérémonies protocolaires, des commémorations où il représente la commune, des évènements festifs et culturels,…
Selon une clé de répartition qui intègre les résultats des élections, les différents partis désignent aussi des représentants ou des observateurs au Conseil de l’action sociale, dans les intercommunales, dans des associations, des ASBL,… d’intérêts communal. Parfois, cela doit obligatoirement être un conseiller communal, on parle alors d’un mandat dérivé. Dans d’autres cas, on peut désigner un membre ou sympathisant de notre parti.
En ce qui me concerne, j’ai eu deux mandats dérivés, tous les deux à titre gratuit. Le premier : Commissaire aux comptes (un vérificateur des comptes donc) pour l’Arris – Agence Locale de développement urbain — qui vise à faire des opérations immobilières : rachat d’immeubles inoccupés ou abandonnés qui pourraient être mieux valorisés. Le second : membre de l’assemblée générale de l’association Chapitre XII Urgence Sociale des Communes Associées Charleroi – Sud Hainaut, qui mutualise les moyens d’une série de communes de la région pour régler des urgences sociales.
A titre personnel, une partie essentielle dans la manière dont je conçois le rôle de conseiller communal concerne mon rôle de relais pour et vers les citoyens. En effet, je suis très régulièrement interpellé par des concitoyens en quête d’une information ou d’un interlocuteur communal. Je transmets des informations, mais je relaie aussi des problématiques ou des doléances, publiquement ou non, selon la nécessité. En tant que conseiller découvrant chaque jour plus en profondeur ma ville, notamment par des visites sur le terrain, j’essaie aussi, à titre personnel, de pointer les difficultés et de construire des solutions.
Se former, s’informer, apprendre à mieux connaître notre ville, nos quartiers, nos projets et nos habitants, c’est ça aussi pour moi être conseiller communal. Il ne m’est pas possible de présenter ici toutes les visites, réunions, échanges, rencontres que j’ai vécus sur ces 4 années, mais j’expose quelques lignes plus loin une partie des questions et interventions que j’ai portées au conseil communal.
Et ça gagne combien, un conseiller communal ?
Les conseillers communaux ne perçoivent pas de salaire en tant que tel.
La seule rémunération possible est celle liée aux jetons de présences. La loi prévoit une fourchette dans laquelle doit se retrouver le montant de ces jetons.
A Charleroi, le montant du jeton de présence est fixé à 156€ bruts pour le Conseil (4 à 6h), et à 78€ bruts pour une commission (généralement 1h). Participant au Conseil ainsi qu’à une commission par mois, le montant brut qui m’est attribué est donc de 234€ et le montant net est de 170,23€.
Une partie de cet argent est par ailleurs utilisée pour les activités de la section locale et pour la campagne électorale.
Il n’y a pas de rémunération autre pour l’examen et la préparation des points à l’ordre du jour, pour la préparation et la soumission de points/de questions, les réunions de chef de groupe ou en interne, les contacts avec nos concitoyens, la communication, …
Chaque année, les conseillers communaux, comme d’autres mandataires, sont tenus de déclarer leurs mandats et rémunérations. Ceux-ci sont publics et la Région wallonne publie chaque année sur son site un cadastre des mandats. Ceux-ci sont présentés de manière didactique sur le site cumuleo.be.
Mon action au sein du Conseil :
Sur la période entre 2020 et 2024, j’ai porté 148 questions et interventions devant le Conseil communal. Quantité n’est pas forcément synonyme de qualité, mais malgré mon arrivée 2 ans après l’installation du Conseil, j’ai été un des deux conseillers les plus actifs parmi les membres actuels de la majorité.
Mon objectif n’était pas de faire du chiffre, mais de relayer des problématiques de concitoyens, de pointer des manquements et des pistes d’amélioration, de proposer des idées innovantes pour un meilleur Charleroi de demain pour tous les Carolos.
Mon action était principalement orientée autour de 4 axes : la sécurité (notamment la sécurité routière et la Police), l’environnement et la propreté – des problématiques de proximité de nos quartiers – et des questions de justice sociale, bonne gouvernance et d’éthique.
Une question ou intervention représente un travail variable, en fonction de la complexité et l’ampleur du sujet, des recherches nécessaires, des réunions parfois,… Je ne peux pas tout présenter ici, in extenso, mais vous retrouverez ci-dessous, classées par catégories, les 148 questions ou interventions que j’ai présentées, avec un focus sur quelques points que j’ai portés au Conseil et pour lesquels je présente une auto-évaluation. Evidemment, même si j’ai amené des sujets, rien ne se fait jamais seul. Et je peux remercier mes collègues au sein du groupe et de la majorité, mais aussi l’opposition régulièrement constructive et surtout les membres du Collège, des cabinets et des services communaux qui se sont démenés pour réaliser des projets.
Mes interventions prennent évidemment place au milieu du contexte général du projet de ville porté par mon groupe et d’autres. Au sein de la majorité au pouvoir, nous avons pu voir avancer une série de dossiers importants : + de 1000 arbres plantés chaque année, 620 rues rénovées par notre Echevin Eric Goffart, un relifting de la ville haute et plusieurs places rénovées à travers l’entité, un transfert gagnant de la propreté vers Tibi, de nouveaux espaces sportifs, plus de 140 millions investis dans la rénovation de bâtiments, des projets d’accompagnements sociaux,…
Dans ce bilan, je m’attarde sur les sujets que j’ai présentés. Il y a eu aussi bon nombre de débats sur des sujets divers et variés au sein du Conseil, de points à l’ordre du jour, de votes, … auxquels j’ai participé ou pour lesquels je suis intervenu, mais que je ne présente pas ici.
Si une question ou un sujet vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus.
Axe Sécurité :
Alarme anti-harcèlement : taux de réalisation maximum
En mars 2022, j’intervenais afin que notre zone de police s’équipe d’alarmes anti-harcèlement, un dispositif destiné principalement aux femmes poursuivies après une séparation. Une pression de quelques secondes sur le bouton permet une intervention de la police dans les 10 minutes. Depuis son lancement en 2019 en projet pilote à Gand, une trentaine de victimes ont pu échapper à un danger de mort.
J’ai relancé le sujet en janvier 2023 et en décembre 2023, et les premières alarmes sont arrivées début 2024. J’ai déjà eu des retours du grand soulagement de personnes qui en bénéficient.
Lutte contre le harcèlement de rue : taux de réalisation 75%
Des policières en civil à Charleroi pour traquer le harcèlement en rue ?
9 femmes sur 10 ont déjà été victimes de sexisme. Une loi anti-sexisme existe depuis 2014 et prévoit des peines d’emprisonnement d’un mois à un an et des amendes de 50 à 1.000€. Le harcèlement de rue reste pourtant beaucoup trop fréquent.
A Liège, un système a été mis en place, où des policières se promènent en civil dans les rues fréquentées, les parcs, le RAVeL,… Elles sont suivies par des policiers prêts à intervenir en cas de comportements tombant sous le coup de la loi. Au-delà des PV rédigés, un travail de sensibilisation a également lieu vis-à-vis des femmes, des témoins et des suspects. Je suis intervenu en février 2021 afin que cela soit mis en place à Charleroi. Une demande a été envoyée au Parquet pour que cela devienne une réalité dans notre commune. J’ai relancé à plusieurs reprises, et finalement, un principe différent mais de patrouilles en civil dans des points critiques a été mis en place. Depuis, je réinterroge régulièrement sur le sujet pour m’assurer du suivi car malheureusement, cela reste un fléau trop présent.
Maison de détention à Charleroi : taux de réalisation 60%, en pause
57% de récidive et 1 détenu sur 4 qui commet des nouveaux faits dans les 2 ans… Surpopulation, infrastructures, récidive, notre politique carcérale est problématique. J’ai proposé au Conseil communal d’envisager une maison de détention à Charleroi. C’est une autre vision de la détention sous forme de petite structure (20-30 personnes condamnées à des peines peu élevées), avec un accompagnement intensif dès le premier jour et une connexion avec le quartier pour se former et travailler.
Notre ville, avec son large tissu associatif et la présence d’un groupe porteur, est idéale pour ce projet. Et moins de récidive à Charleroi = plus de sécurité. Après un refus de l’Echevin concerné en mai 2022, de nombreuses réunions et contacts ensuite, le conseil a finalement validé la motion à l’unanimité (moins 3 abstentions) en octobre 2022. Depuis, des réunions ont eu lieu avec les acteurs, des visites dans différents lieux potentiels, mais au vu de la fin de la législature et d’un manque de budget, ce projet est momentanément en pause. C’est un de ceux sur lesquels j’espère pouvoir continuer à travailler dans les années à venir.
Lutte contre les rodéos urbains : taux de réalisation 65%
Je suis intervenu à de nombreuses reprises afin d’interpeller le Collège et, par leur biais, les forces de l’ordre, face aux phénomènes des rodéos urbains, notamment à Ransart et Jumet, et ce dès novembre 2022, avec plusieurs propositions d’actions à la clé. Avant de proposer, en avril 2023, l’adoption d’un règlement permettant de saisir les véhicules des individus inciviques (crissement de pneus, rugissement de moteurs, musique à fond la nuit, rodéos urbains,…), il sera adopté à l’unanimité en août 2023, une première en Wallonie ! Si, au niveau du Conseil, j’ai fait ce qui était en mon pouvoir, je reste quand même avec le sentiment que ce phénomène reste insuffisamment réprimé. Au niveau national, Vanessa Matz, des Engagés, avec qui je travaille, a déposé une proposition de loi afin que les rodéos urbains soit plus sévèrement sanctionnés et que les « homicides routiers » soient correctement incriminés.
Toutes mes questions relatives à la sécurité en un coup d’œil :
Août 2020 : Aménagement urbain, sécurité et entretien
Septembre 2020 : Police et Coronavirus
Décembre 2020 : Police et Coronavirus (suite)
Février 2021 : Sexisme de rue + Sécurité Unic Place Junius Massau Gosselies – Rue Charbonnel à Ransart
Mai 2021 : Sécurité et avenir de l’ancienne commune place Delhaize Ransart
Juillet 2021 : Signalétique cycliste Quai de Sambre
Août 2021 : Points nœuds cycliste
Octobre 2021 : Sécurité Place Saint-Fiacre
Décembre 2021 : Sexisme de rue
Janvier 2022 : Interdiction des supporters du Standard à Charleroi
Février 2022 : Eclairage public ville basse
Mars 2022 : Alarme anti-harcèlement
Avril 2022 : Sécurité routière à Ransart (suites)
Mai 2022 : Vers une maison de détention à Charleroi
Août 2022 : Accueil à la police – Tolérance zéro pour le harcèlement de rue
Septembre 2022 : Gare et Pont à Marchienne
Octobre 2022 : Motion Maison de détention
Novembre 2022 : Des rodéos urbains
Décembre 2022 : Sécurité routière Ransart 2
Janvier 2023 : Dispositif anti-harcèlement – Agent de quartier et infraction de stationnement
Février 2023 : Ecole du Bois Ransart (sécurité)
Mars 2023 : Augmentation des incivilités suite à la coupure d’éclairage ? (Ransart) – Gare de Marchienne-au-Pont
Avril 2023 : Saisie des véhicules bruyants – Incidents Sporting Standard + Radars participatifs
Juin 2023 : Sécurité routière Ransart
Septembre 2023 : Actes terroristes contre des écoles – Rallumage de l’éclairage public + Lutte contre le harcèlement de rue
Octobre 2023 : Les trottinettes électriques
Novembre 2023 : Criminalité à Ransart (et autres communes) – Les trottinettes électriques en libre-service : suite
Décembre 2023 : Sécurité routière rue Longue et Masses Diarbois – Dispositif anti-harcèlement
Janvier 2024 : Evolution des effectifs de police
Février 2024 : Motion Charleroi au côté de ses soignant.e.s
Avril 2024 : Lutte contre le harcèlement de rue par la Police et une application pour localiser les lieux sûrs
Juin 2024 : Commission trafic mobilité et sécurité routière Rue Paul Pastur et Soleilmont – Sécurité routière Ransart Rue Dandois, Rue René Delhaize
Axe Environnement – Propreté :
L’îlot Zoé Drion : taux de réalisation 40%
L’îlot Zoé Drion est cet endroit en face du Sporting devenu vide suite à la destruction de l’ancien hôpital civil déménagé à partir de 2013, espace vide dès 2018 ! Quand j’étais mandataire au CPAS, nous avions pris la décision d’y créer un potager pédagogique sur une partie du terrain en attendant des futures constructions du CPAS qui finalement ne verront jamais le jour. Je suis revenu sur le sujet au sein du conseil, d’une part afin d’éviter que cet espace ne reste vide et d’autre part, pour pousser une réflexion quant à cet endroit, car il est important de pouvoir envisager une trame verte dans la ville, de conserver/créer des îlots de fraîcheur. Un lieu aussi central pourrait intégrer des fonctions de sensibilisation à la biodiversité et à l’alimentation, mais aussi d’autres fonctions à imaginer avec les citoyens et les acteurs culturels : terrains de loisirs (pétanque, jeux de raquette…), guinguette, cinéma/spectacles en plein air, halle maraîchère… Une pétition lancée en 2022 avait recueilli plus de 900 signatures afin que le triangle Zoé Drion devienne un espace vert et convivial. Les attentes citoyennes sont importantes quant à cette zone. Je suis peu satisfait de l’avancée de ce dossier, car j’avais proposé une utilisation temporaire de l’espace qui n’a pas été retenue, néanmoins, l’endroit est intégré dans un master plan : un plan pour déterminer de manière cohérente l’avenir de l’ensemble de la zone vu le futur déménagement du Sporting.
Sentiers, RAVeL et canettes taux de satisfaction 50%
En 2021, j’amenais un sac bleu rempli de canettes sur la table du conseil communal. Une balade de 10 minutes sur un sentier m’avait « permis » de collecter un sac plein de canettes, c’est celui-là que j’ai amené au conseil communal. C’était l’occasion pour moi d’attirer l’attention de l’échevin de la propreté sur ces lieux et surtout de suggérer que Charleroi se positionne en faveur de la consigne sur les canettes et les bouteilles en plastique ! On n’a pas pu s’accorder avec l’échevin concernant le système de consigne, mais il a indiqué qu’une équipe de 20 personnes allait être spécialement assignée pour les terrils, sentiers et le RAVeL à partir du second semestre de 2021.
Ces dernières années, la propreté en rue s’est plutôt améliorée à Charleroi grâce au transfert des compétences à Tibi. Mais à mon sens, il reste encore de nombreux points noirs et beaucoup trop de dépôts clandestins. Il est absolument nécessaire de renforcer la lutte contre les comportements inciviques.
Entretien des sentiers Ransart : taux de satisfaction 90%
Ransart dispose de nombreux sentiers sur son territoire. Ces raccourcis pratiques, favorisant la mobilité douce, étaient, en 2021, parfois inaccessibles en raison de la présence excessive de végétation. J’avais alors soulevé des questions sur des situations précises, ainsi que sur l’entretien et la cartographie des sentiers en général. Le Bourgmestre m’a confirmé que la cartographie de ces sentiers avait été réalisée et qu’un entretien régulier était prévu, bien que retardé en raison d’une année climatique particulière. J’ai effectivement constaté une nette amélioration par la suite, même si les nuisances causées par ceux qui y jettent leurs canettes demeurent trop fréquentes.
Toutes mes questions relatives à l’environnement et la propreté en un coup d’œil :
Novembre 2020 : Renouées du Japon
Décembre 2020 : Propreté Chaussée de Charleroi M-s-S – Accessibilité Parc du Musée de la Photographie
Janvier 2021 : Assainissement du site de « l’avion » de Gilly, pour un redécollage du quartier !, Propreté et Tec
Février 2021 : Les 50 ans d’un pont inutile (Lodelinsart) – Effectivité des sanctions administratives contre les dépôts clandestins – Quartier Gilly Sart-Culpart déchet encombrants
Février 2021 : Quartier Gilly Sart-Culpart déchets encombrants, parkings de délestage
Mars 2021 : Sentiers, RAVeL et canettes
Avril 202 : Débordement de racines au Boulevard Emile Devreux et développement futur Boulevard Jacques Bertrand
Mai 2021 : Aménagement Parc Reine Astrid et état des lieux du service Nature en ville – Etat du square début de la Chaussée de Bruxelles
Juillet 2021 : Ramassage corbeilles poubelles quartier des Hamendes
Septembre 2021 : Entretien des sentiers Ransart – Le Parc Nelson Mandela transformé en parking – Les arbres Boulevard Joseph II
Novembre 2021 : Affichage abimé écoles communales
Janvier 2022 : extension parc Gosselies
Mars 2022 : Dépôts clandestins terrains privés – Dépôts clandestins
Août 2022 : Triangle Zoé Drion, les îlots de fraîcheurs en ville
Décembre 2022 : Information coupe des arbres – Bancs et corbeilles à Ransart
Mai 2023 : Sangliers Ransart et autre
Juin 2023 : Affichage intempestif
Août 2023 : Primes langes lavables – Primes protections hygiéniques lavables
Novembre 2023 : Gestion du patrimoine arboré
Janvier 2024 : Triangle Zoé Drion et Master Plan – QE Végétation Avenue de Philippeville
Mai 2024 : Véhicules incendiés Ravel Gilly Bois Noël
Septembre 2024 : Tri dans les corbeilles publiques
Axe Nos Quartiers :
Désertification bancaire et Bancontact de Ransart : Taux de satisfaction 90%
Quand je me suis installé à Ransart, on retrouvait encore comme agences bancaires dans le quartier commerçant de Masses-Diarbois : une Belfius, une BNP et une ING.
La seule rescapée, l’agence ING, a annoncé en mai 2023 la fermeture de ses guichets fin juin 2024. J’ai immédiatement amené le dossier de manière anticipée au sein du Conseil communal afin d’éviter que le quartier, et plus largement tout Ransart, se retrouve sans le moindre dispositif de retrait et dépôt d’argent liquide, avec toutes les conséquences négatives que l’on connaît. Une attention est nécessaire pour s’assurer de la répartition correcte des Batopin à l’échelle de Charleroi. Suite à mon intervention, l’Echevine a confirmé avoir pris contact avec Batopin pour s’assurer que Ransart serait couverte. J’ai contacté ING, qui m’a indiqué prévoir de maintenir les distributeurs encore en 2024 et 2025. Entre-temps, des contacts ont été pris en vue de trouver un endroit pour accueillir un point de retrait. Selon mes dernières informations, celui-ci devrait prendre place à l’Intermarché de Ransart !
Déviation Tec dans les rues Louis Jasmes et frères Heusghem : taux de réalisation 100%
De nombreux riverains des rues Louis Jasmes et des Frères Heusghem à Ransart se plaignaient d’une déviation des bus TEC, initialement mise en place provisoirement lors des travaux Rue Appaumée entre 2019 et 2020. Bien que ces travaux aient été terminés mi-2020, le trajet des bus n’avait pas été rétabli. Cette situation entraînait de nombreux désagréments : bruit, dégradations des trottoirs, haies arrachées, difficultés de circulation et un passage de 135 de bus par jour, affectant la qualité de vie des riverains. Cela peut paraître simple, mais la mobilité d’un quartier peut subir un effet domino : modifier un élément entraîne souvent une série de conséquences parfois insoupçonnées. Après une réunion et des contacts avec les riverains, ma première demande va intervenir en février 2022. Il faudra encore de nombreuses discussions avec l’Echevin, des contacts de la Ville avec la Police, les TEC et ses chauffeurs avant que la situation ne soit résolue en septembre 2022.
Aire de jeux à Ransart : taux de satisfaction 10%
Je suis intervenu à plusieurs reprises concernant l’éventuelle installation d’une aire de jeux publique à Ransart. Depuis l’incendie d’un module multisport dans le parc Appaumée au printemps 2017, il n’y a plus aucune aire de jeux publique dans aucun des cinq quartiers de Ransart, malgré la présence de près de 9 000 habitants. Alors que Charleroi comptait, en 2023, 55 aires de jeux opérationnelles sur l’ensemble de son territoire, il est regrettable qu’un parc comme celui-ci ne bénéficie pas d’installations ludiques, même si une zone multisport a été rénovée près du complexe sportif. On m’a informé qu’une opération avait été menée par la Maison des Jeunes à ce sujet, mais qu’aucune réelle demande n’avait émergé à cette occasion, des dégradations ayant par ailleurs été constatées dans la zone. Je n’ai pas été pleinement convaincu par cette réponse et j’aimerais que cette situation évolue lors de la prochaine mandature, que ce soit au Parc Appaumée ou éventuellement dans un autre lieu à Ransart.
Toutes mes questions relatives à nos quartiers en un coup d’œil :
Décembre 2020 : Accessibilité Parc du Musée de la Photographie
Janvier 2021 : Assainissement du site de « l’avion » de Gilly, pour un redécollage du quartier
Février 2021 : Les 50 ans d’un pont inutile (Lodelinsart), Sécurité Unic Place Junius Massau Gosselies – Lumière Stade Fiestaux- Quartier Gilly Sart-Culpart déchets encombrants – Quartier Gilly Sart-Culpart Parkings de délestage et Tec -Rue Charbonnel à Ransart
Mars 2021 : Lumière Stade Fiestaux
Avril 2021 : La retraite du Cowboy (Lucky Luke)
Mai 2021 : Sécurité et avenir de l’ancienne commune place Delhaize Ransart – Etat du square début de la Chaussée de Bruxelles
Juillet 2021 : Cinéma plein air Stade Fiestaux suite – courses cyclistes – Ramassage corbeilles poubelles quartier des Hamendes – Chantier à l’arrêt Boulevard Tirou 1
Aout 2021 : C’est Lukaku qu’on assassine Infrastructures sportives (Ransart, Gosselies, Montignies-s-S) – Suppression des vieilles enseignes
Septembre 2021 : Se Loger à Charleroi – Entretien des sentiers à Ransart – Terrain d’entraînement couvert Stade Jonet
Octobre 2021 : Mendicité à Charleroi
Janvier 2022 : Stationnement rue Delhaize – Extension parc Gosselies
Février 2022 : Piscine à Gosselies ? – Déviation Tec dans les Rues Louis Jasmes et frères Heusghem – Panneaux obsolètes centre-ville – Aire de jeux parc Reine Astrid – Eclairage public ville Basse
Mai 2022 : Simplification du Doc Event
Août 2022 : Jeux pour enfants au centre-ville
Septembre 2022 : Gare et Pont à Marchienne
Novembre 2022 : Quelles retombées de l’aéroport de Charleroi (tourisme et taxes) – Gosselies Unic – Trottoirs de Marchienne – Stationnement Rue René Delhaize
Décembre 2022 : borne marcher et place – Sécurité routière Ransart 2 – Bancs et corbeilles à Ransart
Janvier 2023 : Agent de quartier et infraction de stationnement
Février 2023 : Pont de Marchienne suite – Ecole du Bois Ransart
Mars 2023 : Rond-point pour relier le R9 à MSM ? – Augmentation des incivilités suite à la coupure d’éclairage ? (Ransart) – Aire de jeux à Ransart – Gare de Marchienne-au-Pont
Avril 2023 : Intervention Saisie des véhicules bruyants
Mai 2023 : Bancontact Ransart – Sangliers Ransart et autres
Juin 2023 : Pont de Marchienne
Août 2023 : Les kots à Charleroi
Septembre 2023 : Un campus universitaire… Et une salle de fête pour les étudiants ?
Octobre 2023 : Electricité sur les places Passerelle Halage
Novembre 2023 : Défaut de conception du mémoriel de Marcinelle – Criminalité à Ransart (et autres communes)
Décembre 2023 : Sécurité routière rue Longue et Masses Diarbois
Janvier 2024 : Triangle Zoé Drion et Master Plan – Végétation Avenue de Philippeville
Avril 2024 : Du retard pour les nouvelles entrées et sorties de l’A503 (Marcinelle)
Mai 2024 : Maison communale annexe de Ransart et Aire de Jeux
Juin 2024 : Elections : quel bilan organisationnel – Sécurité routière Ransart Rue Paul Pastur et Soleilmont – Sécurité routière Ransart Rue Dandois, Rue René Delhaize
Août 2024 : Dampremy « Quartier Nature » et passerelle de la confluence
Septembre 2024 : Loisirs et centre- ville
Axe justice sociale, bonne gouvernance et éthique :
Discrimination au logement : taux de réalisation 70%
Ne pas avoir accès à un logement en raison de son origine, vous trouvez ça normal ?
À Charleroi, d’après une étude universitaire sortie en 2020, une personne avec un nom d’origine étrangère se voit refuser l’accès à 47% des logements privés. Cela a conduit à une de mes premières intervention en décembre. Afin que cette problématique soit prise à bras le corps, je prenais l’exemple de Gand, où des tests avaient été mis en place afin de lutter contre les discriminations au logement. Suite à mon intervention, un sérieux travail a été mis en place par les échevines en charge de ces questions, qui fut présenté en 2022 : intégration de la Ville dans une groupe de travail d’Unia, lancement d’une grande recherche sur le terrain carolo en collaboration avec l’ULB dont les résultats seront présentés à l’associatif, sensibilisation des agences immobilières avec envoi d’outils pratiques, informations précises dans le guide du logement. La Ville était d’ores et déjà candidate pour un futur projet de testing-mystère de la Région wallonne pour détecter les discriminations. J’ai, à nouveau, interpellé sur le sujet en janvier 2024, suite à l’introduction de tests-mystère au niveau wallon. Le travail se poursuit aussi à l’échelle de Charleroi.
Pont inutilisé de Marchienne : taux de réalisation 75%
Ce point est à la croisée de la vie d’un quartier et de la bonne gouvernance. Le quartier : celui des rues Georges Tourneur et Ali Autome, quartier résidentiel près du parc de Marchienne, impacté par le passage de nombreux poids lourds. La bonne gouvernance : un pont flambant neuf posé au-dessus la Sambre en octobre 2020, une route et un rond-point visant à permettre de desservir les entreprises existantes et le futur zoning (Zebrarena et autres) depuis la N90. Un projet d’un budget de 10 millions d’euros dont on annonçait l’ouverture pour l’automne 2021, mais qui reste fermé avec, en plus, une société de surveillance pour garder le site. Je vais intervenir pour la première fois en septembre 2022. Mon souhait : l’ouverture du pont et l’interdiction du passage de poids lourds dans le quartier, notamment en posant des panneaux d’interdiction des camions. De son côté, l’échevin souhaitait une refonte du rond-point en vue d’y placer une barrière amovible, un projet dont on ne saura jamais le coût et les délais de réalisation. Je suis revenu très régulièrement sur cette situation. Après une ouverture partielle, en août 2024, le pont a été pleinement ouvert et des plots ont été placés pour bloquer l’accès au rond-point, une décision de l’échevin qui va entraîner des conséquences terribles pour les riverains et les membres de l’école des jeunes de l’Olympic situés plus loin. Lors du conseil de septembre 2024, un retour en arrière était annoncé avec des mesures visant à empêcher le passage de camions… Affaire à suivre.
Accueil au service des étrangers : taux de réalisation 50%
Charleroi est la première métropole wallonne et historiquement une terre d’accueil. Nous ne comptons pas moins de 128 nationalités représentées sur notre territoire, et 15% d’habitants de nationalités étrangères au 1er janvier 2022. Cependant, bien que les membres de ce service jouissent d’une bonne réputation, l’accueil au service des étrangers pose problème, notamment en raison de longues files d’attente, qui s’étendent parfois jusqu’à l’extérieur, affectant des familles avec enfants en bas âge et des personnes âgées. Ce problème, déjà observé par le passé, avait conduit à un déménagement en 2015, mais il est réapparu sur le site du marché vespéral où se trouve le service actuellement. Je suis intervenu en octobre 2022 et en mai 2023 pour faire le point sur un projet de relocalisation vers des bâtiments à Gilly ou Marchienne, qui était à l’étude, ainsi que sur les aménagements possibles pour protéger les personnes des intempéries, et par rapport à un système de rendez-vous. Suite à l’intervention, des aménagements ont été conduits par l’échevin et ses services, mais la situation reste compliquée.
Cette situation pose aussi la question du soutien financier, logistique et humain que le niveau fédéral fournit aux communes.
Toutes mes questions relatives à la Justice sociale, la bonne gouvernance et l’éthique en un coup d’œil :
Novembre 2020 : Discrimination au logement
Décembre 2020 : Service citoyen
Avril 2021 : Charte enseignes, Renouveau Porte Ouest et participation citoyenne – Primes Horeca : communication
Juillet 2021 : Télétravail et bien-être des travailleurs communaux
Août 2021 : Suppression des vieilles enseignes
Octobre 2021 : Charleroi Mon Opinion (participation citoyenne)
Novembre 2021 : Discrimination au logement suites – vente immeubles ville de Charleroi
Décembre 2021 : Le conseil communal des enfants
Mai 2022 : Maison de détention Charleroi territoire zéro chômeurs de longue durée ?
Août 2022 : Bureau d’éthique – Flambée des prix de l’énergie
Septembre 2022 : Urbanisme et nombre de versions papier
Octobre 2022 : Motion maison de détention – Accueil au service des étrangers
Novembre 2022 : Vente de bâtiments de la ville – Discrimination au logement
Février 2023 : Place du Monument faire et défaire c’est toujours faire
Avril 2023 : Une rue sans nom – Radars participatifs
Mai 2023 : Accueil service des étrangers
Juin 2023 : Pont de Marchienne
Août 2023 : Primes langes lavables – Primes protections hygiéniques lavables
Septembre 2023 : Charleroi territoire zéro chômeurs de longue durée
Novembre 2023 : Bilan de la maison des aînés
Janvier 2024 : Augmentation du racisme en Europe et discrimination au logement
Février 2024 : Le point sur la politique d’accueil à Charleroi – Les abribus de l’esplanade de la gare – Rachat d’une bijouterie par le CPAS
Mars 2024 : Ethique et politique, vers une campagne fair play
Avril 2024 : Du retard pour les nouvelles entrées et sorties de l’A503 (Marcinelle) – Titres sacs nombre de sacs offerts
Mai 2024 : Travaux sur les quais
Juin 2024 : Elections : quel bilan organisationnel – Les résultats de la commission trafic et mobilité
Et demain ?
Les 4 dernières années n’ont pas été un long fleuve tranquille : pandémie, crise de l’énergie ou encore inondation du marché européen par les drogues… Si 4 ans, cela semble long, notamment en regard de la vie de mes petits garçons, c’est aussi très court à l’échelle d’une ville qui fêtera bientôt ses 360 ans d’existence.
Avec le mandat qui était le mien comme conseiller communal, j’ai utilisé les leviers qui étaient à ma disposition en vue de faire avancer Charleroi pour les Carolos. J’ai l’envie d’en faire plus, et j’espère que les Carolos me donneront la chance de pouvoir poursuivre le travail d’ici quelques semaines.
En effet, je reste choqué de voir les difficultés que rencontre notre centre-ville, et je comprends le sentiment d’insécurité que cela engendre chez beaucoup. Une autre approche du monde des stupéfiants est nécessaire, et les citoyens attendent, à juste titre, de se sentir en sécurité et de pouvoir connaître leurs agents de quartier à travers tout le territoire, que ce soit à Mont-sur-Marchienne, à Monceau, à Goutroux, à Couillet,…
Je suis en colère quand je vois apparaître de nouveaux dépôts clandestins sur le RAVeL ou dans nos rues de Ransart, Lodelinsart, Gosselies, Montignies-sur-Sambre, Marchienne-au-Pont… La lutte contre les incivilités doit s’améliorer : en utilisant des caméras, en sanctionnant plus fréquemment les inciviques, notamment par des prestations au service de notre ville. L’enjeu environnemental doit toujours rester présent dans notre esprit afin de laisser un espace viable aux générations futures.
Je suis triste quand je vois des immeubles abandonnés et des rues presque vides. Un travail important est nécessaire quant à l’attractivité pour attirer vers notre ville des jeunes ou moins jeunes. Il est nécessaire d’avoir une vision en matière de sécurité, de propreté, de nature, de mobilité, de parking et d’accompagnement commercial afin que les Carolos se sentent bien dans leur ville et aient envie d’y rester.
Si l’hypercentre est au cœur de notre cité, on ne doit jamais oublier que l’immense majorité des Carolos habite dans les 14 autres anciennes communes. Nos 55 quartiers de Gilly, Jumet, Roux, Marcinelle, Dampremy,… ont besoin d’une attention particulière et de voir des projets s’y développer au bénéfice de tous les Carolos.
Je suis convaincu qu’avec une équipe forte, dans cette Belgique et cette Wallonie qui ont évolué politiquement, nous pouvons faire encore beaucoup plus face aux nombreux défis auxquels la ville est confrontée.
Les Carolos le méritent bien, et je veux m’engager pour eux !